Observations et propositions du public - Bouygues

Mis à jour le 06/07/2018
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Mail du 14 juin 2018 de Monsieur Valentin HICKEL :

Habitant précisément Courbevoie, 2 avenue du parc, je suis très concerné par le RER EOLE
- d’une part par l’expropriation des tréfonds de mon immeuble pour le creusement du tunnel,
- d’autre part par la vue sur la conduite de marinage aux alentours du parc Freudenstadt permettant l’alimentation et le recyclage des boues nécessaires au fonctionnement du tunnelier.
Les divers documents de cette enquête apportent des réponses à certains points communiqués par ailleurs par la mairie ou le chantier.
Il avait été dit que le tunnelier une fois lancé ne s’arrêtera jamais.
Or l’usine de retraitement ne sera opérationnelle que du lundi 5 heures au samedi 19 heures.
Le tunnelier fonctionnera-t-il alors uniquement sur ces horaires-là ?
Si non, des silos de stockage de boues sont prévus, seront-ils utilisés en dehors de ces horaires ? Combien de jours de stockage sont possibles ?
Y est aussi indiqué que le tunnelier percera avec un diamètre de 11.1 mètres, à raison de 5 cm par minutes maximum soit 12 à 16 ml par jour sur Courbevoie.
Ce dossier ne concerne pas l’avancement du tunnelier et les potentielles nuisances de percement dans les tréfonds au niveau des habitations en surface.
Un référé préventif a été lancé de diagnostic de celles-ci.
J’attire votre attention sur ces documents et plus particulièrement les ICPE – installation classée pour le protection de l’environnement – et j’y vois des différences entre les documents (page 141 de l’étude d’impact, limité à Courbevoie 11 ICPE ; versus page 15 de de l’étude de dangers, limité à Courbevoie 7 ICPE) : les chiffres ne sont pas cohérents.
De plus une seule est indiquée présente dans un rayon de 200 m de traitement de métaux en rubrique 2565, non listée.
Sans compter l’incidence sur le paysage du quartier, quelles seront les nuisances sonores de la conduite de marinage composée de 2 tuyaux transportant la boue à recycler dans un sens et la boue propre dans l’autre sur environ 1 km à travers Courbevoie ?
Quels sont les risques associés en cas de rupture ou fuite d’un de ces tuyaux ? Quelles mesures ont été définies ?
Il avait été dit que la pression est élevée dans les tuyaux : elle est de 60 bars. Confirmez-vous cela ?
Même question de nuisance sonore pour l’usine elle-même ?
Des mesures semblent être prises de hangar, mais cette nuisance est tout de même classifié « modérée » !
Une utilisation d’appareils de mesure fonctionnant grâce à une source radioactive est prévue.
Bien que la probabilité de fuite radioactive est notifiée improbable, de nombreuses personnes de tout âge sont dans le quartier, y compris en bas âge (école, collège, lycée) dans un rayon très restreint de quelques centaines de mètres.
Pourquoi utiliser de tels appareils pour vérifier les caractéristiques de la boue ?
Il y a aussi un annexe (le 31) en cas de crue de la Seine, en niveau orange un plan de secours est annoncé et niveau rouge l’arrêt de chantier EOLE.
Pouvez-vous confirmer que le plan de secours sera l’évacuation par camions indiquée en mode dégradé de la demande administrative ?
Dans celle–ci est indiquée aussi que cette évacuation par camion se fera en cas de fortes intempéries, qu’entends-vous par là ?
Le plan de circulation montre que l’itinéraire sera le long de la Seine toujours dans le sens Puteaux-Asnières-sur-Seine ; ceci n’est qu’une partie de l’itinéraire ; quel est le chemin complet ?
Quel est le délai pour basculer en mode dégradé ?
A combien estimez-vous le nombre de camions par jour ? Des voies de circulation spécifiques leur seront-elles dédiées ? Quel sera le dispositif de stockage des boues en ce mode dégradé ?
En cas de grand froid, les boues pourraient avoir une viscosité différente. Cela a-t-il un impact sur leur circulation dans la conduite de marinage ? leur stockage ? leur traitement ?
Par ailleurs, l’impact des manœuvres des 2 barges et 3 péniches par jour sur la Seine a été classifié « modéré », la circulation de celles-ci « très faible ».
N’y a t-il pas un risque pour le club d’aviron de la basse Seine situé à proximité immédiate et ses pratiquants sur la Seine ?
Je souhaite recevoir le rapport et les conclusions du commissaire-enquêteur.


Mail du 31 mai 2018 de Monsieur Olivier ALIX :

'' Il est indiqué dans le dossier que les matériaux à traiter sont acheminés , depuis un puits d'accès au tunnel, vers la station de traitement, par des tuyaux installés à cet effet .
Où passent ces tuyaux, quelle est leur longueur et leur taille ? Incidence sur le paysage ?
L'écoulement des matériaux dans ces tuyaux provoque- il- des nuisances sonores ? Combien de décibels ? Durant quelle plage horaire ?
Enfin, quels sont les risques associés en cas de fuite ou de rupture accidentelle d'un tuyau ? Quelles  mesures ont été prévues , au cas où ?  ''


Mail du 31 mai 2018 de Madame Marie-Odile ALIX :

"Ex rameuse de la «  BASSE SEINE «  je suis préoccupée par ce projet , car « Les Barges d’évacuation des déblais par voie fluviale sont susceptibles de créer un danger pour les bateaux des rameurs du Club d’Aviron de La BASSE SEINE, situé à proximité immédiate . Le dossier indique qu’un ‘’accord’’ a été conclu avec les responsables du Club .

Est-il possible d’en savoir plus sur la manière dont les pratiquants d’AVIRON seront prévenus lors des manœuvres de la barge à l’arrivée ou à son départ du ponton d’amarrage ?

Enfin quelle est la taille de la barge "


Mail du 28 mai 2018 de Monsieur Dominique TESSIER :

"Le dossier présenté indique que l’objectif de la station, objet de l’enquête publique, est de trier les résidus de boue de bentonite des autres déblais issus du forage du tunnel souterrain d’EOLE. Il laisse entendre que le recours à ces boues de bentonite est dénué de risques chimiques et bactériologiques.

S’il est exact que l’utilisation de boues de bentonite a courus depuis déjà plusieurs années, il doit y avoir des retours d’expérience sur leur innocuité.

Peut-on en savoir plus sur ces retours d’expérience ?"