8 mars : Journée internationale des droits des femmes dans les Hauts-de-Seine

Mis à jour le 20/03/2023
A l’occasion de la journée du 8 mars, le préfet Laurent Hottiaux et la préfète déléguée pour l'égalité des chances Nadège Baptista participeront à plusieurs événements valorisant l’égalité femmes-hommes

Le 7 mars :

Co-présidence du premier comité de pilotage de l'observatoire territorial de lutte contre les violences faites aux femmes, déployé avec le conseil départemental. Les travaux de l’observatoire seront intégrés au comité local d’aides aux victimes (CLAV) « Violences conjugales », afin de favoriser un partage des diagnostics et des bonnes pratiques.

 

Le 8 mars :

  • 9h30 : Atelier à l'agence Pôle emploi de Colombes pour la mixité des métiers : «Fais pas genre – Déconstruire les stéréotypes».
  • 11h00 : Visite au collège Évariste Galois de Nanterre pour un échange avec des élèves de 3ème sur l'égalité et la transmission de valeurs et de symboles républicains.
  • Après-midi organisé avec POLD à La Défense, en partenariat avec la préfecture, sur « L'entrepreneuriat féminin : un levier de développement économique durable pour le territoire POLD »
  • 16h00 : visite au centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) à Nanterre, dont les équipes œuvrent pour l’accès aux droits, la lutte contre les violences sexistes et l’intégration sociale (éducation, emploi, santé, vie familiale…)

 

Le 20 mars :

En co-présidence avec le procureur de la République, une réunion relative au déploiement des contrats locaux sur les violences sexistes et sexuelles se tiendra en préfecture. Il s'agira de présenter aux villes des dispositifs qui permettent de favoriser l'amélioration de la prise en charge des femmes victimes de violence sur les territoires, la consolidation des pratiques existantes dans toutes ses phases d'accompagnement, y compris celles relevant de la formation. Les partenaires membres du CLAV « violences conjugales » y seront associés, ainsi que les associations spécialisées.

 « Dans un département aussi dynamique que le notre, il est essentiel de rappeler que l’égalité entre les femmes et les hommes passe notamment par l’entrepreneuriat et la déconstruction des stéréotypes. C’est un effort collectif et permanent, un combat à mener dès le plus jeune âge. » Laurent Hottiaux, préfet des Hauts-de-Seine

 

DONNEES CHIFFREES

Le département des Hauts-de-Seine compte 52,4% de femmes.

Le taux de chômage y est inférieur à 6%.

Le taux d’activité des femmes y est plus élevé qu’au niveau régional et national (+0,8%).

Cependant, un certain nombre d’inégalités demeure :

- Les femmes sont moins bien rémunérées que les hommes : elles gagnent en moyenne 17,4 % de moins que les hommes (- 13,3 % en Ile-de-France)

- Les femmes actives ayant un emploi sont plus diplômées que les hommes. Toutefois, elles sont moins représentées à des postes de cadres.

- Les femmes restent un peu plus longtemps à la recherche d’un emploi que les hommes.


À la veille de la journée internationale des droits des femmes, la Première ministre annonce le déploiement d’un plan interministériel pour l’égalité entre les femmes et les hommes.

Grande cause des deux quinquennats du président de la République, ce plan s’articule autour de quatre grands axes : 

  • la lutte contre les violences faites aux femmes ;
  • la santé des femmes ;
  • l’égalité professionnelle et économique ;
  • la culture de l’égalité.

Composé d’une centaine de mesures qui commenceront à s'appliquer pendant le quinquennat, ce plan vise à poursuivre la politique volontariste portée par le depuis six ans.

La lutte contre les violences faites aux femmes constitue le premier pilier de ce plan. 

  • Des mesures vont permettre de rompre l’isolement des victimes et de les accompagner partout sur le territoire. D’ici à 2024, chaque département sera doté d'une maison des femmes, structure de prise en charge globale des femmes victimes de tous types de violences, adossée à un centre hospitalier, où les plaintes pourront aussi être recueillies. Le « pack nouveau départ » va aussi être progressivement déployé pour les femmes qui doivent quitter leur domicile ou qui préfèrent y rester après l'éviction de l’ex-conjoint.
  • La complexité et la spécificité des violences conjugales rendent nécessaires la formation de tous les acteurs. Reprenant les premières orientations de la mission confiée par la Première ministre à deux parlementaires, Émilie Chandler et Dominique Vérien, le plan prévoit le déploiement de pôles spécialisés dans chaque juridiction. Le Garde des Sceaux en précisera les modalités de mise en œuvre concrètes d’ici à l’été.  
  • Le fichier de protection des victimes de violences intrafamiliales, dont le déploiement est prévu à compter de la fin 2023 avec des données relatives à l’auteur, sera à terme enrichi de données relatives à la victime.
  • Des travaux d’intérêt général spécifiques pour les violences faites aux femmes vont être déployés dans différents territoires pour sensibiliser les auteurs et limiter les risques de récidive.

Sur l’axe de la santé des femmes et dans le prolongement de la politique menée par le Gouvernement lors du dernier quinquennat avec la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose, ce plan propose une approche globale en faveur de la santé des femmes. Parmi les mesures :   

  • Les conséquences dues aux fausses couches seront mieux prises en compte avec la suppression du délai de carence dès le premier jour de l’arrêt de travail.
  • Pour lutter contre la précarité menstruelle, les protections périodiques réutilisables seront remboursées pour les femmes jusqu’à 25 ans.

Concernant le pilier égalité professionnelle et économique, le plan renforce le rôle des entreprises et de la fonction publique dans l’atteinte de l’égalité salariale et de l’accès égal à des postes à responsabilité. L’index égalité professionnelle va s’appliquer à toute la fonction publique et les dispositifs de nomination équilibrée seront renforcés. 

Pour mettre fin aux préjugés, il est essentiel de diffuser et de transmettre une culture de l’égalité. C’est l’objet du quatrième et dernier axe du plan qui prévoit notamment le soutien à la création d’un musée des féminismes ou encore l’accompagnement global de 10 000 jeunes filles pour intégrer les métiers du numérique et de la tech.

Retrouvez le détail des mesures du plan interministériel pour l’égalité entre les femmes et les hommes.