Tous mobilisés contre le cyberharcèlement

Mis à jour le 17/01/2022
En période de confinement, les risques de cyberharcèlement augmentent. Il a notamment été repéré une recrudescence sur les réseaux sociaux de photos et de vidéos dévoilant l’intimité de personnes, souvent des jeunes femmes, sans leur consentement.

Contre le cyberharcèlement, nous avons tous un rôle à jouer :

En tant que victime

  • Oser en parler

Numéro vert « Net écoute » gratuit, anonyme et confidentiel : 0800 200 000, du lundi au vendredi de 9h à 20h et le samedi de 9h à 18h, pour aider les jeunes mais aussi conseiller les parents et professionnels concernés.

  • Signaler et collecter des preuves

- Signaler les contenus illicites sur la plateforme PHAROS https://www.internet-signalement.gouv.fr/PortailWeb/planets/Accueil!input.action qui pourra les retirer.

- Collecter les preuves le plus rapidement possible par le biais notamment de captures d’écran.

  • Déposer plainte

Une victime, même mineure, peut déposer plainte si elle est accompagnée d’un de ses parents ou d’un adulte référent (éducateur, médiateur, etc.).

Si la victime ne connaît pas les véritables identités du ou des auteurs, elle peut porter plainte contre X.

Depuis la loi du 4 août 2014, le cyberharcèlement est un délit puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende (article 222-33-2-2 CP)

En tant que témoin

Attention, partager ou commenter ce type de publications, c’est participer au cyberharcèlement. Ne rien dire, c’est l’approuver.

Si vous avez connaissance de tels faits, vous pouvez agir :

• en rassurant la victime sur le fait qu’elle n’est pas responsable de ce qui lui arrive,

• en veillant au recueil et à la conservation de preuves (par capture d’écran par exemple),

• en utilisant les plateformes de signalement en ligne, telle que PHAROS ou en contactant le numéro vert net écoute au 0800 200 000

Pour plus d’informations concernant le cyberharcèlement, rendez-vous sur la page dédiée du site Internet de la police nationale : Cyberharcèlement : brisons le silence.