Education et petite enfance

Mis à jour le 31/07/2023
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- Cités éducatives

Le département des Hauts-de-Seine compte sur son territoire quatre cités éducatives, sur les communes de Villeneuve-la-Garenne, Gennevilliers, Nanterre et Colombes. Instaurées en 2019 et prolongées jusqu’en 2027, ces cités ont pour objectif le renforcement de la prise en charge éducatives des enfants et jeunes, jusqu’à l’âge de 25 ans. En plus de l’aide à la scolarité, les cités éducatives se caractérisent aussi par l’emploi de moyens « alternatifs » d’éducation. Cela se traduit par les différentes actions menées, en collaboration avec plusieurs associations et professionnels de différents secteurs d’activité (notamment grâce aux différents appels à projets mis place) sur les thématiques suivantes :

  •        Le journalisme
  •        La santé mentale
  •        L’art
  •        Les langues vivantes étrangères
  •        Le chant
  •        Le sport
  •        Des sorties et rencontres (habitants, associations, professionnels)
  •        L’audiovisuel
  •        L’intelligence artificielle
  •        La lutte contre le décrochage scolaire

 

Les cités éducatives sont régies par une gouvernance triptyque constituée de la préfecture, le rectorat ainsi que les communes. Les axes de travail des cités éducatives sont définis par un comité de pilotage (propre à chaque cité) réunissant l’intégralité acteurs de chacune des cités éducatives.

 Pour plus d’informations cliquez ici: Cités éducatives 

- Programme de réussite éducative (PRE)

Le dispositif Programme de réussite éducative (PRE) a été mis en place en 2005. Il vise à remédier à un ensemble de difficultés rencontrées par des enfants et des jeunes, en leur proposant un suivi personnalisé à travers le parcours de réussite éducative. Chaque commune comprenant un QPV dispose d’un PRE, et chaque PRE mobilise les services de l’Education nationale, les services de la ville (enfance, aide sociale…), la Caisse d’allocations familiales (branche famille), les services du Conseil départemental (aide sociale, aide sociale à l’enfance, protection maternelle et infantile, etc.), l’Agence régionale de santé, le Conseil régional et les associations.

Un double enjeu 

Le premier enjeu consiste à recueillir la pleine adhésion des familles afin de faire bénéficier leur enfant de ce dispositif. Il importe, en effet, que la famille se mobilise pour accompagner son enfant dans ce projet.

Le deuxième enjeu est de s’appuyer sur le droit commun existant et de le mobiliser. La bonne marche de ce dispositif nécessite de travailler étroitement en réseau avec les acteurs présents sur le territoire : enseignants, directeurs d’école, assistantes sociales, médecin scolaire, etc.

Les PRE locaux sont majoritairement portés au niveau des communes.

Une durée variable 

La durée des parcours varie en fonction de la complexité des difficultés rencontrées par l’enfant. L’accompagnement personnalisé s'étend entre sept et dix-huit mois pour deux-tiers des bénéficiaires.

Le financement 

Les crédits de la politique de la ville constituent la principale source de financement du dispositif. Ils mobilisent 70 millions d’euros de crédits de l’État, ce qui représente 70% du financement total de ce dispositif, avant celui des communes et des EPCI (communautés d’agglomération ou de villes) qui le financent à hauteur de 22%.

Dans les Hauts-de-Seine, 45 actions ont été financées dans le cadre du Programme de Réussite Educative en 2021. Plus de 1 745 489 € ont été versés pour soutenir ces projets, principalement de nature éducative et de soutien à la parentalité.

- Cordées de la réussite, parcours et internat d’excellence

Afin d’accompagner dans leur scolarité les jeunes issus des milieux les plus modestes, trois dispositifs ont été mis en place.

Les cordées de la réussite

Afin de lutter contre l’autocensure et de susciter l’ambition scolaire, les cordées de la réussite offrent un accompagnement continu des élèves, de la classe de 4e au lycée et jusqu’à l’enseignement supérieur. Elles sont mises en place grâce à un partenariat entre un établissement d’enseignement supérieur « tête de cordée » et des collèges et lycées « encordés ».

En 2021 dans les Hauts-de-Seine, 1 032 élèves bénéficient des cordées de la réussite, répartis dans 18 lycées et 22 collèges.

Les parcours d’excellence

Les parcours d'excellence visent à la fois à favoriser des parcours choisis, à améliorer les résultats au baccalauréat et à augmenter le taux d'accès vers et de réussite dans l'enseignement supérieur des élèves issus des établissements classés en éducation prioritaire, en particulier Rep+, ou résidant en quartiers prioritaires de la ville ou en milieu rural isolé. Ce dispositif permet d’accompagner les élèves de la classe de 3e jusqu'au baccalauréat, quels que soient leurs choix d'orientation au cours de cette période, afin de les appuyer dans la construction d'un parcours personnel vers une excellence choisie (poursuite d'études post-bac ou insertion professionnelle directe).

Les internats d’excellence

Les internats d’excellence offrent aux collégiens et aux lycéens des conditions de travail et un projet éducatif renforcés pour leur permettre de réussir leur scolarité, s’épanouir collectivement et préparer au mieux leur avenir. En plus d’un accompagnement pédagogique personnalisé, les élèves se voient également proposer des activités sportives et culturelles collectives.

Dans les Hauts-de-Seine, le collège Evariste Galois (Bourg-la-Reine) a été labellisé « internat d’excellence du XXIème siècle » en 2021.