Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) : professionnels et particuliers, soyez vigilants !

Mis à jour le 21/07/2023
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Mise à jour le 20/07/2023

Constatant une amélioration de l’ensemble des indicateurs relatifs à l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, a pris la décision  le 13 juillet 2023 d’abaisser le niveau de risque de « modéré » à « négligeable » sur tout le territoire national.

Attention !

Il est toutefois rappelé à l'ensemble des détenteurs de volailles et d’oiseaux captifs qu'il est nécessaire de faire preuve de vigilance afin d'être en capacité de gérer tout indice pouvant traduire l'apparition de cas dans les élevages et les basses-cours, ainsi que dans la faune sauvage.

La vigilance et le respect des règles préventives de biosécurité restent impératifs à la fois pour les détenteurs de volailles et d'oiseaux captifs, mais aussi pour le grand public (promeneurs, chasseurs...).

Toutes les informations utiles sur : https://agriculture.gouv.fr/tout-ce-quil-faut-savoir-sur-linfluenza-aviaire.

Mesures de prévention pour limiter le risque de contamination animal/homme : consultez le flyer du ministère de l'Agriculture.

Mise à jour le 12/05/2023

Depuis le mois de mars 2023, la France a connu un fort ralentissement de l’accroissement du nombre de foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) sur son territoire. Face à la diminution du risque de diffusion du virus, la décision a été prise fin avril 2023 d’abaisser le niveau de risque de « élevé » à « modéré » sur l’ensemble du territoire métropolitain.

Cette évolution favorable a permis la levée de l'ensemble des zones de contrôles temporaires (ZCT) dans les Hauts-de-Seine et des mesures applicables dans ces zones. Vous pouvez consulter l' arrêté préfectoral ici.

L'obligation de claustration ou mise sous filet des volailles et d'oiseaux captifs est désormais levée.
Les rassemblements et présentation au public de ces animaux ainsi que les compétitions de pigeons voyageurs sont à nouveau autorisés sous conditions.

La vigilance et le respect des règles préventives de biosécurité restent impératifs pour les détenteurs de volailles et d'oiseaux captifs, comme pour le grand public (promeneurs, chasseurs...).

Toutes les informations utiles sur: https://agriculture.gouv.fr/tout-ce-quil-faut-savoir-sur-linfluenza-aviaire

Mesures de prévention pour limiter le risque de contamination animal/homme : consultez le flyer du ministère de l'Agriculture.

Mise à jour le 27/02/2023

Confirmation d'un cas positif dans la faune sauvage. Il s'agit d'un faucon sur la commune de Boulogne-Billancourt.

L'ensemble du département 92 est couvert par un arrêté préfectoral ZCT depuis le 13/01/23.

Celui-ci n'a, en effet, pas été levé en raison de la circulation active du virus dans la faune sauvage en Ile de France.

Mise à jour le 17/01/2023

Le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été identifié le 12 janvier 2023 sur une mouette rieuse retrouvée morte à Sèvres et sur 4 autres mouettes rieuses retrouvées mortes à Gennevilliers.

Le préfet des Hauts-de-Seine a pris un arrêté visant à prévenir l’apparition d’influenza aviaire dans les élevages, les fermes pédagogiques,… 

Une zone de contrôle temporaire (ZCT) de 20 km autour des lieux de découverte des oiseaux infectés a été définie et comprend l’ensemble des communes des Hauts-de-Seine.

Retrouvez le communiqué de presse.

Mise à jour le 13/01/2023

Une buse variable a été trouvée morte sur la commune de Villebon-sur-Yvette en Essonne. Elle était positive à l’IAHP (Influenza Aviaire Hautement Pathogène).
Conformément à la réglementation en vigueur, une zone de contrôle temporaire (ZCT) d’un rayon de 20 km autour du cas confirmé a été mise en place par la préfecture de l'Essonne.

Suite aux différents arrêtés préfectoraux pris par le préfet des Hauts-de-Seine dont le dernier en date du 11/01/23, l'ensemble des 36 communes du département est concerné.
Les 36 communes sont donc placées en zone de contrôle temporaire (ZCT).

Cette zone de contrôle temporaire sera levée au vu d’une évolution favorable durant au moins 21 jours de la situation épidémiologique en matière de circulation virale.

Consultez l'arrêté du 11 janvier.

Mise à jour le 05/01/2023

Un nouveau cas d’IAHP a été confirmé le 02/01/2023 dans la faune sauvage (mouettes rieuses) au lac d’Enghien dans le Val d’Oise.

Un nouvel arrêté préfectoral a été pris par le préfet des Hauts-de-Seine le 04/01/2023 pour définir une nouvelle zone de contrôle temporaire (ZCT).

Désormais, l’ensemble des communes du département des Hauts-de-Seine est placé en zone de contrôle temporaire.

Les mesures portées dans les arrêtés préfectoraux du 26/12/2022 et 04/01/2023 permettant de limiter la propagation du virus sont applicables à l'ensemble du département tant que la situation épidémiologique en matière de circulation virale n'est pas favorable.

Consultez l'arrêté du 4 janvier 2022

Mise à jour le 26/12/2022

Deux mouettes ont été trouvées mortes sur l’Île de Loisir à Créteil dans le Val-de-Marne. Elles étaient positives à l’IAHP (Influenza Aviaire Hautement Pathogène).
Conformément à la réglementation en vigueur, une zone de contrôle temporaire (ZCT) d’un rayon de 20 km autour du cas confirmé a été mise en place par la préfecture du Val-de-Marne en vue de prévenir la propagation du virus.

Dans ce périmètre, figurent 31 des 36 communes du département des Hauts-de-Seine.
Un arrêté préfectoral du préfet des Hauts-de-Seine précise les 31 communes concernées et les mesures applicables dans cette zone.

Cette zone de contrôle temporaire sera levée au vu d’une évolution favorable durant au moins 21 jours de la situation épidémiologique en matière de circulation virale.
 
 Pour plus d'informations sur les mesures applicables, cliquez ici.

Consultez l'arrêté du 26 décembre 2022 déterminant une ZCT.

Mise à jour le 08/11/2022

Passage au risque « élevé » depuis le 8 novembre 2022 : Obligation de confinement des volailles dans l’ensemble du département des Hauts-de-Seine

L'influenza aviaire, c'est quoi ?

L’influenza aviaire est une maladie animale infectieuse, virale, très contagieuse. Elle affecte les oiseaux chez lesquels elle peut provoquer, dans sa forme hautement pathogène, une maladie pouvant aboutir rapidement à la mort.
L’influenza aviaire fait partie des dangers sanitaires dont la déclaration à l'administration est obligatoire.
Le virus est transmissible à toutes les espèces d'oiseaux, domestiques ou sauvages : tous les oiseaux sont sensibles à l'influenza aviaire mais la surveillance porte principalement chez les palmipèdes (oies, canards, cygnes), les gallus (poules, poulets, coqs, dindes, pintades, etc.),

Lors des précédentes épizooties (épidémies), les formes graves se traduisaient par une atteinte importante de l'état général des oiseaux ; les symptômes étaient respiratoires, digestifs ou nerveux, ou simplement une perte d'appétit.

La situation en France et en Ile de France

La situation sanitaire au regard de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) s'est dégradée ces dernières semaines. Le nombre de cas d’influenza aviaire en élevage et dans la faune sauvage est en forte augmentation en France métropolitaine : 49 foyers d'influenza aviaire ont été confirmés en élevage, 46 chez les oiseaux captifs (basses-cours, oiseaux d’ornement…) et plusieurs centaines dans la faune sauvage à la date du 8 novembre 2022.

L’Ile-de-France compte, à ce jour, quatre foyers qui ont été confirmés en Seine-et-Marne en élevages, en basses-cours et dans la faune sauvage.

Le renforcement des mesures de précaution

Depuis le 8 novembre dernier, des mesures de précaution renforcées s'appliquent sur tout le territoire métropolitain. Elles concernent autant les professionnels que les particuliers,

  • mise à l’abri des volailles des élevages commerciaux et la claustration ou mise sous filet des basses-cours ;
  • interdiction de l’organisation de rassemblements et de la participation des volailles originaires des territoires concernés ;
  • interdiction des compétitions de pigeons voyageurs au départ ou à l'arrivée de la France jusqu’au 31 mars.

Quelles sont les mesures et bonnes pratiques à mettre en place ?

En complément des mesures de précaution renforcées, les mesures de biosécurité doivent être scrupuleusement observées :

  • toutes les mesures sont prises pour éviter les contaminations liées aux véhicules, autres animaux et personnes étrangères à l'établissement et pour limiter l'accès des bâtiments aux rongeurs, aux insectes et autres nuisibles,
  • l'approvisionnement en aliment et en eau de boisson est protégé des oiseaux sauvages,
  • la litière neuve est protégée et entreposée à l'abri de l'humidité et de toute contamination, sans contact possible avec des cadavres,
  • en cas de mortalité anormale, vous devez contacter votre vétérinaire sanitaire pour une visite de l'établissement,
  • les cadavres sont isolés et protégés avant leur enlèvement et, le cas échéant, avant présentation au vétérinaire.

Des mesures complémentaires peuvent être mises en place en fonction de spécificités d'élevage ou de détention. Elles sont accessibles au grand public sur le site Internet du ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire

Que faire en cas de suspicion dans un élevage ou une basse-cour ?

En cas de mortalité ou de signes cliniques évocateurs en élevage ou en basse-cour, les détenteurs d'oiseaux doivent contacter en premier lieu leur vétérinaire.
En second lieu et sans délai, il convient de d’adresser un mèl à la direction de la protection des populations des Hauts-de-Seine : ddpp@hauts-de-seine.gouv.fr

En cas de mortalité signalée dans la faune sauvage, il faut contacter l'Office français de la biodiversité au 01 45 14 36 48 dans le cadre du dispositif de surveillance SAGIR renforcé.

Quel impact sur la consommation des produits ?

L'influenza aviaire n'est pas transmissible à l'homme par la consommation de viandes de volailles, œufs, foie gras, etc. : les consommateurs peuvent continuer à acheter, cuisiner et consommer ces produits sans risque.

Documents et informations utiles :

Documents listés dans l’article